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Ecole de musique de Clermont

Depuis le mois de mars, l'école de musique de Clermont accueille des enfants handicapés dans des ateliers de musicothérapie, en collaboration avec le Cesap (Comité d'études, d'éducation et de soins auprès des personnes polyhandicapées). Âgés de 6 à 17 ans, ils découvrent des instruments de musique et s'amusent. « Ce qui se passe ici est un peu magique », s'émerveille Audrey Demarsy, saxophoniste et musicothérapeute. « Attention, ici on ne soigne pas, prévient-elle, c'est plus un bien-être qu'un soin ».

 

 Ecole de musique Clermont

 

 

Autour du piano à queue, les enfants chantent avec elle des comptines, se passent le micro, oublient pendant 50 minutes leur timidité et dépassent leur handicap. Les paroles ne sont pas toujours exactes, mais qu'importe ! Les enfants peuvent faire du bruit sans se faire disputer. Avec des tubes harmoniques ils découvrent de nouveaux sons.

« C'est en réalité une façon de développer des canaux de communication avec des enfants qui ont parfois du mal à s'exprimer ».

 

« On sent que ça les apaise »

 

Concentration, baisse de l'anxiété et travail de mémoire, les accompagnateurs du CESAP ont vu en quelques mois les bienfaits de cet atelier sur les enfants. « Les chansons sont comme des repères. Ils les reprennent dans la journée et on sent que ça les apaise », explique Mélanie Boulanger, aide médico-psychologique.

 

Les parents aussi sont enchantés par ce moment de partage avec leurs enfants. « C'est une évasion. Il se lâche et ça lui permet de s'exprimer », constate Sébastien Floriano Goyat, venu assister à la séance avec son fils, Hugo, 8 ans. « À la maison aussi il a un micro et joue à The Voice. C'est quelque chose qu'il aime bien », sourit-il.

 

Parfois l'expérience est tellement réussie qu'elle intègre ces enfants au sein d'autres cours de l'école de musique. « Une jeune fille qui était à l'atelier avait tellement une belle voix qu'on l'a poussée à s'inscrire à la chorale », raconte la musicothérapeute, ravie de faire tomber les barrières du handicap par sa passion de la musique.

 

 

Article du "Courrier Picard" du 7 juillet 2019